Lazare / Je m’appelle Ismaël

Création Théâtre National de Strasbourg | 27 février 2019

Texte et mise en scène: Lazare

Collaboration artistique: Anne Baudoux, Marion Faure, Laurie Bellanca
Regard chorégraphique: Marion Faure
Assistanat musical: Laurie Bellanca

Avec
Anne Baudoux, Laurie Bellanca, Audrey Gallet, Marion Faure, Emile Samory Fofana, Odile Heimburger, Thibault Lacroix, Olivier Leite, Philippe Smith, Véronika Soboljevski, Julien Villa

Scénographie: Vincent Gadras à partir d’éléments de la scénographie de Sombre Rivière conçue par Olivier Brichet avec l’aimable autorisation de Wajdi Mouawad et Emmanuel Clolus
Lumières: Kelig Le Bars
Son: Jonathan Reig
Vidéo: Antoine Franchet et Sébastien Sidaner (en tournée)
Costumes: Léa Perron
Cheffe opératrice: Audrey Gallet
Régie générale: Bertrand Sombsthay et Bruno Bléger (en tournée)
Assistanat général: Marion Faure

La gestion du spectacle
OLIVIA BUSSY
+33(0)6 71 72 77 71

Séquences filmées:

Avec Laurie Bellanca, Axel Bogousslavski, Vincent Brousseau, Thibault Lacroix, Abdel Lamrani, Lazare, Olivier Leite, Mourad Musset, Ouria, Jean-François Perrier, Philippe Smith, Julien Villa (en cours)
Montages images Anne-Sophie Bussière, Jeanne Sarfati
Chef opérateur film Lazare, Robin Fresson, Audrey Gallet, Frédéric Mainçon, Nicos Argilet, Thomas Bataille
Ingénieur son Matthieu Perrot

Résumé

Ismaël, un jeune homme, artiste, se souvient au lendemain des attentats de novembre 2015, qu’il est d’origine étrangère. Il s’angoisse et n’ose plus sortir de chez-lui, un petit appartement situé au dernier étage d’un immeuble à Barbes. Des personnages à l’apparence fantastique viennent le visiter dans son quotidien, à l’improviste et nourrissent peu à peu son imaginaire. Dans son isolement, il rêve d’aventures épiques et érotiques, de cinéma et projette de réaliser un film sur les traces de Gérard de Nerval et son « Christ aux oliviers », un Jésus revenant parmi les hommes, qui se ferait coffrer en hôpital psychiatrique. Ismaël tente de rassembler de l’argent et une équipe de tournage, les acteurs et musiciens d’une troupe de théâtre dirigée par Lazare. En vain. Sans aucune ressource et très affaibli par l’angoisse de la solitude et la précarité, il est expulsé de chez lui et il décide de mettre fin à ses jours en se noyant dans le canal Saint-Martin. Il est sauvé in extremis par un jeune homme blond, acteur vagabond et un peu escroc, qu’Ismaël prend pour un chevalier incarnant la bonté, le Jésus de son film. Il l’identifie comme son double derrière lequel il aimerait bien se cacher, il est alors happé dans sa propre fiction et n’en sortira plus. Il n’y aura plus désormais aucun frein à ses nombreuses métamorphoses. Il demande à Jésus de prendre sa place dans le réel et auprès des siens. Tous deux s’en vont vivre chez la mère d’Ismaël, en banlieue parisienne.

Note d’intention

Je m’appelle Ismaël prend sa place dans un nouveau triptyque commencé en 2017 avec Sombre rivière. C’est un projet de théâtre cinématographique et musical. En juin 2016, une lecture d’une première version du texte adaptée pour Charles Berling a été présentée au Théâtre National de Strasbourg. De cette première version du texte s’écrit une nouvelle partition comprenant le scénario d’un film indissociable d’une narration scénique. Tout en s’inscrivant dans une fiction théâtrale et un présent de la représentation, des séquences seront filmées en direct, d’autres feront l’objet d’un tournage au printemps 2018. Un temps du spectacle sera entièrement cinématographique et musical. En février 2019, la création de Je m’appelle Ismaël réunira sur le plateau une dizaine d’acteurs et musiciens. Lazare, septembre 2017

Revue de presse du spectacle

« Je m’appelle Ismaël » : un territoire à arpenter, qui hurle et bouscule et ouvre l’esprit


Photo de travail

Toute la Culture : 27 MARS 2019 | PAR GEOFFREY NABAVIAN

Suite à sa création au Théâtre National de Strasbourg fin février 2019, ce nouveau spectacle mis en scène par Lazare se montre au Théâtre de Gennevilliers. Tout en mots, en rage, en humour, en esprit et en bien d’autres choses, il fait un effet très spécial……. La suite par ici


Je m’appelle Ismaël, texte et mise en scène de Lazare

Hottello : Critiques de théâtre par Véronique Hotte

L’espace de création existe en chacun, comme toutes les possibilités d’existence non encore advenues, non explorées, mais présentes et vivantes à travers les rêves, telle est la réflexion philosophique et citoyenne de Lazare, auteur et metteur en scène de Je m’appelle Ismaël, artiste associé au théâtre National de Strasbourg……..La suite par ici

Photo de travail


Je m’appelle Ismaël, texte et mise en scène de Lazare au T2G – Théâtre de Gennevilliers

Publié par un Fauteuil pour l’Orchestre le 25/03/2019 : ƒƒ article de Nicolas Thevenot

Photo de travail

Présenté comme un projet hors-norme, parce qu’il embrasse l’art cinématographique, la musique et le théâtre, Je m’appelle Ismaël l’est aussi par l’énergie combative qu’il déploie pendant presque trois heures. Telle une mer déchaînée, cette fable donne libre cours à sa furie surréaliste, à ses embardées de science-fiction et de série B, sans jamais reprendre son souffle……… La suite par ici


Les fulgurances de Lazare, Ismaël, Jésus et les autres

Publié le 26/03/2019 par PARISCOPE : Marie Plantin

Photo de travail

Ceci n’est pas un spectacle, c’est une bourrasque. Ébouriffante et oxygénante. Une marmite bouillonnante, explosive et fumante, sans recette en bonne et due forme, un conglomérat d’idées fantasques, de réflexions personnelles, d’interrogations criantes, un mixe de douleur, d’humour et de joie, une bouffée d’énergie ravageuse, la réunion fracassante de nombreux talents. Comédiens, chanteurs, musiciens, danseurs, chez Lazare, on sait tout faire, on pratique la scène à 100%, sans se ménager…….. La suite par ici


Lazare : « Je suis en train de créer, Anne ! »

Photo de travail

11 MARS 2019 PAR JEAN-PIERRE THIBAUDAT /BLOG : BALAGAN, LE BLOG DE JEAN-PIERRE THIBAUDAT

« Je m’appelle Ismaël » est le titre de la nouvelle pièce de Lazare (si, si, le pote à Jésus) qu’il met en scène en retrouvant ses compagnons victorieux de « Sombre rivière » et le renfort de nouvelles recrues. Un spectacle explosif et explosé, plein de mots, de fureurs, de musiques, de danses et d’extravagances. …… La suite par ici


« Je m’appelle Ismaël », Lazare où les tribulations géniales d’un buveur de rêve

D’une poésie échevelée, ce spectacle foisonnant emprunte aux films de science-fiction et à la comédie musicale pour nous entraîner dans une sarabande aussi survoltée que désopilante où défile une galerie des personnages passablement allumés sur fond de complot informatique visant à éradiquer toute passion du cerveau humain…….. La suite par ici


Dans le ventre palpitant d’un cachalot zinzin

Publié par IO/Gazette le 05/03/2019 : Par Marianne marianededouhet

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A-t-on plongé dans les entrailles d’un champignon hallucinogène prémâché par Jésus, recraché par E.T. ? On a eu envie de partir dix fois pendant le spectacle, tant la discontinuité du texte (euphémisme) et les hurlements enchaînés sans répit nous usaient, et pourtant, on est resté, comme si « Je m’appelle Ismaël » était né des viscères d’une Shéhérazade hallucinée, pulvérisant son fascinant kaléidoscope d’histoires, les enchaînant avec la même liberté qu’un orang-outan en train de faire un collier de pâtes, se foutant bien de l’ordre, si bien que, sans qu’on s’en aperçoive, le potentiel absolument urticant du dernier spectacle de Lazare s’était transformé en bave addictive. …….. La suite par ici

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