Le corps circassien est magnifié par Romane Rassendren entre le ciel et la terre, le suspens et le mouvement, l’intervalle et le point, le prodige et le risque, la fascination ou l’angoisse devant la chute et le désir de merveilleux.
Grace à sa virtuosité des figures exécutées, elle bouscule la perception de l’espace et du mouvement pour repousser les limites du possible et du réalisable : agilité et souplesse, force et tension musculaire sont les vecteurs de son corps qui joue des interstices entre chute et rebond, gravité et apesanteur, équilibre et élan pour relier ce qui est séparé.